Aviculture

L'aviculture est l'élevage d'oiseaux ou de volailles. Quoiqu'étant un mammifère, le lapin est classé parmi les volailles.



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Définitions :

  • Élevage d'oiseaux fermiers (ex.  : poule, faisan, pintade, etc. ). (source : mapaq.gouv.qc)

L'aviculture est l'élevage d'oiseaux ou de volailles. Quoiqu'étant un mammifère, le lapin est classé parmi les volailles.

Origine

Les premiers oiseaux élevés ont sans doute été des jeunes capturés ou volés dans les nids qu'on nourrissait dans l'objectif de les manger une fois adultes. La conservation de quelques-uns d'entre eux a permis de créer l'élevage.

Aviculture de production

Elle concerne l'élevage d'oiseaux dans l'objectif d'en tirer une production pour l'homme. Elle apporte plusieurs produits :

  • Viande : il s'agit d'animaux élevés pour être abattus et consommés. Cet élevage inclut la production de volailles à griller entières, de morceaux découpés, de plats cuisinés, de foies gras ou de graisse.
  • Œufs : Fréquemment issus de poules, les œufs d'autres animaux peuvent être aussi consommés. L'élevage moderne ne concerne guère que les œufs de poule et accessoirement de caille. Ses œufs peuvent être vendus tels quels aux consommateurs ou préparés par l'industrie agroalimentaire dans les casseries d'œufs.
  • Plumes : Jadis florissant, l'élevage d'oies pour la fourniture de duvet est actuellement marginal quoiqu'en augmentation. Les produits textiles ont remplacé cette production qui fournissait un remplissage particulièrement isotherme aux édredons et oreillers. Actuellement, les plumes sont essentiellement des déchets d'abattoir réduites en farines.
  • Fiente : C'est un engrais naturel intéressant. Il doit être utilisé avec parcimonie, car il peut brûler les plantes. Jadis, les pigeonniers fleurissaient dans les vignobles, car la colombine, la fiente de pigeon était un excellent engrais pour la vigne. À Gaillac, elle était l'unique autorisée pour fumer les vignes. Les lisiers de volaille peuvent aussi causer des problèmes environnementaux par leur abondance.
  • Repeuplement cynégétique : cet élevage est conçu pour apporter des oiseaux, hybrides fréquemment, aux sociétés de chasse pour servir de gibier (faisans, perdrix, canards... ).

Types d'élevage de production

  • Élevage industriel : Volailles de marque commerciale sans mention d'origine.
  • Élevage fermier : Poulets de Loué, du Gers, du Forez, canard du sud-ouest ...
  • Élevage AOC : Volaille de Bresse
  • Élevage respectant les traditions ou familial en basse-cour

L'aviculture de production est si spécialisée que certains éleveurs ne se spécialisent que dans des tâches précises, comme le nourrissage, l'élevage de reproducteur, la production d'œufs pour la consommation, l'incubation pour produire des poussins d'un jour.

Aviculture amateur

Les propriétaires de basses-cours familiales élèvent le plus souvent quelques poules, des canards, des pigeons, ou alors quelques lapins, et quelquefois même une oie ou deux, et la majorité du temps ces animaux, de mœurs, d'habitudes et d'exigences bien différentes, sont condamnés à une promiscuité rendue inévitable par le manque de place ou par l'inutilité présumée d'installations spéciales pour un si faible cheptel. C'est faire complètement fausse route que de transformer en " Arche de Noé "les quelques m² disponibles.

Les poules se perchent lorsque arrive le soir tandis que les oies et les canards se tapissent au sol pour s'y endormir, la tête sous l'aile. Faire cohabiter ces volailles, c'est exposer les habitants des étages inférieurs à recevoir durant la nuit les fientes des oiseaux perchés... Incident fâcheux, on en conviendra, à la fois pour la présentation et l'hygiène de la basse-cour.

D'autre part, chacun sait que les palmipèdes ont des excréments particulièrement liquides et que le piétinement de ceux-ci par leurs pattes palmées amène rapidement un colmatage du sol incompatible avec les précautions sanitaires que requiert un élevage de poules, particulièrement sensible aux infestations parasitaires.

Voilà par conséquent deux raisons majeures - auxquelles il convient d'ajouter l'obligation de nourritures différentes pour séparer poules et canards. Les pigeons eux aussi doivent bénéficier d'une installation personnelle et nettement scindée, dans un premier temps parce qu'ils exigent une alimentation spéciale, mais également et en particulier parce que leurs couvées risquent d'être dérangées par les pondeuses, qui recherchent fréquemment, pour pondre tranquillement, les lieux les plus élevés et les plus retirés.

Quant aux lapins, il ne saurait être question de les laisser courir en liberté parmi les fientes, et de les condamner à ingurgiter les verdures fermentées et polluées ayant traîné sur le sol de la basse-cour commune. En résumé, il est indispensable de séparer les différents élevages pour permettre à chacun de vivre le plus rationnellement envisageable, sans être gêné dans ses habitudes et en bénéficiant du maximum de confort et d'hygiène. On croit en effet trop fréquemment que l'aviculture est une simple question d'arithmétique et que, si une poule pond cinq œufs par semaine, il suffit d'en avoir huit pour récolter quarante œufs au cours du même temps. C'est complètement faux. Il est préférable de posséder six poules confortablement logées et disposant d'un parcours raisonnable plutôt que d'entretenir sur le même espace restreint douze pondeuses qui, n'ayant pas leurs aises, n'assureront pas à leur propriétaire un rendement optimal. Ce qui est vrai au poulailler l'est aussi au pigeonnier et au clapier, où le surpeuplement est toujours préjudiciable au meilleur rendement. Logés trop à l'étroit, les jeunes s'élèvent plus difficilement, les batailles risquent d'être plus nombreuses et les épizooties plus habituelles et plus meurtrières [1].

Associations d'aviculteurs et aviculture sportive

Les associations d'aviculteurs visent à faciliter et développer l'élevage d'animaux de basse-cour (lapins, poules, pigeons, dindons, oies et canards) de race pure conformément aux standards des races.

Les amateurs organisent des réunions d'information, des conférences sur différents sujets d'aviculture et tentent de lutter efficacement les maladies contagieuses des animaux de basse-cour.

Elles organisent des expositions avec mise en concours des différentes races d'animaux dans l'objectif de déterminer les meilleurs représentants par race et variété. Tout cela avec le concours de juges officiels. Les concours de volailles d'ornement peuvent s'apparenter à un sport : entraînement des animaux, sélection des sujets...

Notes et références

  1. selon J. Besselièvre - "La basse-cour en 10 leçons" - Hachette- 1979

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Pratiques et controverses

Liens externes

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